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L’externalisation du contrôle interne : gain de temps ou risque masqué ?
C’est tentant. Bien trop tentant.
On vous l’a vendu comme un catalyseur d’efficacité. Un moyen de délester vos équipes internes, d’optimiser vos ressources, de gagner en rigueur. Et dans les faits, c’est vrai. Externaliser le contrôle interne, c’est bénéficier d’un œil neuf, d’un savoir‑faire déjà rodé, d’outils éprouvés. InFactis, comme d’autres, maîtrise cette mécanique. Les RCCI surchargés y trouvent un bol d’air. Les CIF débordés reprennent la main. Tout semble calibré, presque chirurgical.
Mais alors pourquoi ce doute, toujours au fond de la gorge ?
L’externalisation crée aussi un vide. Subtil, mais réel.
Ce vide, c’est celui du désengagement diffus. Moins de reporting interne, moins de culture du contrôle en propre, plus de dépendance technique. Le prestataire est compétent, bien sûr. Mais ce n’est pas vous. Ce n’est pas votre langue, votre instinct, votre quotidien. Et quand le contrôle AMF arrive, il cherche une cohérence globale, pas un millefeuille de procédures déléguées.
On vous dira que la responsabilité reste la vôtre. Et c’est vrai. Le prestataire exécute, mais il ne décide pas. Il éclaire, mais ne garantit rien. À trop externaliser, on perd parfois le sens du pilotage.
Alors, on fait quoi ? On dose.
L’externalisation n’est ni une panacée, ni une erreur. C’est une répartition fine du travail, qui ne doit jamais devenir une abdication. On garde les arbitrages. On garde la réflexion stratégique. Et on confie le reste à plus compétent que soi, sans honte ni illusion.
C’est le choix qu’ont fait certains clients d’InFactis, à la lumière d’une expérience encadrée, balisée, construite. Un choix d’intelligence, pas de facilité.
Et ça, l’AMF le comprend bien mieux qu’on ne le croit.